travail sur soi

Travail sur soi : persévérez et accueillez les moments de faiblesse

“A vous, qui avez commencé à “travailler sur vous”, comme on dit, et qui par moment vous découragez, ou êtes sensible au temps qui passe et à certains sentiments de malaise qui perdurent. Oui, vous êtes dans l’inconfort, et peut-être même encore dans la souffrance, et avez envie et besoin d’une amélioration rapide. Soyez patients, mais plus encore, soyez indulgents envers vous-même et parfois votre vulnérabilité.
Rome ne s’est pas faite en une journée. Certains de vos schémas sont ancrés depuis des années, voire votre enfance.
Un temps est nécessaire pour comprendre, observer, expérimenter et reprogrammer.
Et puis, la vie n’est pas un encéphalogramme plat. Elle est faite de hauts et de bas, et donc de réussites et aussi d’échecs, de facilités et de difficultés, de courage et de baisse de moral.
Accordez-vous le droit à quelques “OUPS” sur le parcours. Nous ne sommes pas des Etres parfaits, et heureusement, on ne tiendrait pas le coup à ce rythme là !

Rappelez-vous aussi pour vous qui travaillez à observer et maitriser vos schémas liés aux peurs de l’abandon, du rejet, de la trahison, etc. et peut-être au trouble de la dépendance affective qui vous pousse à l’évitement, le non-engagement ou tout l’inverse, … au surinvestissement, au contrôle, à la maitrise et à la manipulation … Avez-vous compris combien vos agissements fatiguent et vous demandent beaucoup d’énergie ? A force d’être focalisé sur l’autre, les situations, les risques, les peurs et comment les contourner… A force de vouloir rester dans la victimisation, ou le tout-vouloir-sauver… Votre attention et votre énergie ne se posent pas sur vous, votre valeur, ce qui est important pour vous, vos besoins, vos buts de vie, vos projets, vos avancées, etc. Vous nourrissez tout ce qui au final provoquera encore et encore ce sentiment de vide, car vous remplissez l’autre (ou les autres), tout en vous dépouillant, vous vidant. Et en attendant, votre enfant intérieur attend toujours, lui, d’être rassuré, mis en sécurité, qu’on prenne soin de lui, qu’on lui explique les choses, qu’on l’éduque, qu’on lui apprenne, qu’on l’accompagne et l’aime. Qui va le faire ? Personne d’autre que vous pourra assumer ce JOB là ! Soyez VOTRE parent réparateur de votre enfant intérieur. Il fait si vide et si chagrin en son intérieur. Occupez-vous de lui.

Je vous conseille d’orienter votre attention sur vos pensées, vos émotions qui vous indiqueront là où se trouvent vos besoins, et la voix de votre enfant intérieur. Derrière une émotion négative se trouvent les indications pour mettre en lumière vos besoins essentiels.

Profitez bien de votre mois d’août !”

© Geneviève Krebs

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