Autrement dit, se fixer l’objectif de se détacher du besoin que la reconnaissance vienne des autres, de leur appréciation, de leur évaluation. Mettre fin au besoin de se comparer aux autres.
Assumer son besoin de reconnaissance
La reconnaissance est un besoin de base. Depuis la plus tendre enfance nous tenons compte de ce que nos parents nous disent et des compliments qu’ils nous font pour nous rassurer et continuer à avancer. Au fur et à mesure des années, nos expériences, nos réussites et nos échecs, et le travail que nous faisons sur nous-mêmes, nous aident à avoir nos propres points de repères et savoir nous apporter par nous-mêmes les réponses à notre besoin de reconnaissance. Nous assumons ainsi notre satisfaction et sentiment d’être apprécié.
Certaines personnes ne savent pas recevoir
Certaines personnes ne savent ni recevoir les compliments, ni s’en faire ! Elles trainent avec elles cette conviction de ne pas être à la hauteur et nourrissent un sentiment d’infériorité et de mal-apprécié. Rien de ce qui pourra être dit n’est cru et suffisant.
Il peut arriver aussi que le compliment soit recevable de certaines personnes mais pas d’autres, que ceux-ci aient validité dans certains cas, mais pas dans d’autres. Le doute plane sur la véracité du feed-back reçu. Le manque de confiance en soi est aggravé par le manque de confiance en l’authenticité de l’autre.
Ce type de personnalité est une proie rêvée pour le manipulateur. Alors comment s’en sortir ?
Se rendre compte par soi-même d’avoir de la valeur
Assumer un compliment que je reçois, m’auto-évaluer, m’auto-congratuler, c’est affirmer au grand jour que j’ai de la valeur. Mais quand le doute est là de soi vis à vis de soi, un questionnement interne apparait comme par exemple : Et si quelqu’un détectait que je ne suis pas sûr de moi ? Et si quelqu’un pensait que je suis prétentieux de croire que j’ai de la valeur ? Etc.
Assurément … ne prenez pas le risque, si vous en êtes à ce type de questionnement et de doute de soi, de vouloir investir ce sujet sans aide. Si vous sentez que vous manquez de confiance en vous, d’estime de vous, si vous sentez que vous ne vous reconnaissez pas dans la belle personne que vous êtes, faites-vous aider, pour être sûr d’avoir mis à jour tout ce qui fait cette situation.
L’auto-coaching fonctionne bien jusqu’à la limite de ce qui est supportable à aborder seul. Pour traverser, comprendre et transformer le reste, un professionnel de l’accompagnement est utile.
© Geneviève Krebs, psychopraticien, auteur d’une douzaine d’ouvrages dont “Dépendance affective : six étapes pour se prendre en main et agir” ET “la dépendance affective au travail” parus chez Eyrolles.
Vous pouvez compléter cet article et enrichir votre travail personnel, par la lecture de ces ouvrages :
Bonjour Geneviève vois conseillez souvent une aide extérieure dans vos solutions. Moi j en ai parlé à mon médecin et il m a répondu ne connaître personne pour m aider. J habite près de metz quel praticien me recommanderiez vous pour m aider à vivre bien avec ma dépendance affective ??
Bonjour Nathalie. Je suis installée sur Metz et consulte à Metz, Nancy, St-Avold et Saverne.
Bonjour Geneviève, comment avoir de l’aide ? Sur Tours mon médecin ne m’a orienté vers aucun praticien.
Comment puis je faire?
Cordialement.
Catherine