Sortir de la dépendance affective demande un investissement personnel important. Si tel est votre objectif, tous les jours ne seront pas une partie de plaisir. Je dois vous avertir dès à présent. Mais le résultat en vaut la sueur et les larmes.
Lors du travail sur soi et lors des crises de manque, vous allez apprendre à prendre de la hauteur en vous dissociant de ce qui est, vous aider à vous observer, à poser des faits quant à vos besoins, vos stratégies et vos comportements.
Regardez-vous avec honnêteté sinon « sortir de la dépendance affective » sera un échec. Osez accueillir la partie maladroite et manipulatrice qui existe aussi en vous. Que ne ferait-on pas pour être apprécié et aimé ?!
Mes stratégies mentales
Au moment d’une crise (par exemple, crise de manque, peur du vide, obsession à vouloir se nourrir de présence, d’amour ou de réconfort), soyez éveillé et attentif quant à ce qui se passe dans votre tête. À quoi pensez-vous ? Que vous dites-vous à ce moment-là ? Et du coup, comment vous sentez-vous ? Soyez honnête vis-à-vis de vous. Acceptez vos émotions pour mieux les accueillir.
Mes stratégies comportementales
Observez également quels sont les comportements que vous adoptez au moment de la crise, ou même si cela est devenu votre façon d’être en continu. Par exemple, si le vide me tétanise, est-ce que je fais le maximum pour trouver un plan qui me permettra de ne pas être seul ? Est-ce que je suis en tel besoin de me sentir aimé, que du coup, je suis prêt à me rapprocher de n’importe quelle personne, pourvu que je me nourrisse de l’illusion d’être apprécié ? Adaptez le questionnement à la situation que vous vivez et surtout à vos besoins, vos manques et ce qui génère vos situations de peur et de manque.
Extrait du livre “Dépendance affective : six étapes pour se prendre en main et agir”, de Geneviève Krebs, paru chez Eyrolles
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